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BULLETIN D'INFORMATION

ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL

ENCOURAGEMENTS A ISRAËL, CENTRE ÉTERNEL DE L'ATTENTION DU MONDE


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DEUX ORDRES D'IDEES IMPLIQUEES DANS LE RETOUR D'ISRAËL :

LE RETOUR DANS SON PAYS ET SON RETOUR A LA FAVEUR DE L'ÉTERNEL.

 

Considérons d'abord le premier:

Sa dispersion au milieu de toutes les nations et ses persécutions, à la fois pendant les Siècles des ténèbres et dans des périodes plus récentes sont les choses qui précèdent le retour dans son pays. A travers l'Âge de l'Évangile, ou l'Âge Vulgaire, sa dispersion dans de nombreux pays fut prévue en Lév. 26 : 33 à 39 ; Jér. 16 : 13 à 16 ; 30 : 11 ; Osée 3 : 4.

La désolation de son pays et de ses villes fut prévue en Lév. 26 : 31 à 35, 43 ; Deut. 29 : 22, 24, 27 ; Ésaïe 17 : 4 à 6 ; Jér. 4 : 20, 26 à 28 ; 12 : 4 à 7, 10 à 13 ; 19 : 8 ; Amos 3 : 14 ; 5 : 3, 5 ; 7 : 8, 9 ; Mic. 1 : 6.

Ces prophéties ont eu un accomplissement abondant. Jusque dans ces derniers temps, le pays a été pratiquement privé d'Israélites, sa fertilité a été considérablement réduite et il a été désolé. Les invitations au retour d'Israël vers son pays sont : sa religion, son patriotisme, ses persécutions dans divers pays, son besoin d'un lieu où il peut habiter en sécurité, le réveil de sa conscience, nationale, le retour de la terre à la fertilité et la reprise des activités dans le pays. Nous le voyons devenir une réalité, en partie due à l'initiative individuelle et à l'initiative collective manifestée par le peuple Juif en Palestine, par ex. dans sa "colonisation" [que nous appelons réinstallation] et dans son immigration collective.

Les prophéties le font remarquer (Jér. 16 : 14 à 18 ; 30 : 4 à 8, 18 à 22 ; 31 : 4 à 14, 21, 23 à 25, 27, 28, 35 à 40 ; 32 : 36, 37 ; 33 : 7, 10, 11; Ézéch. 36 : 1 à 15, 24 à 38 ; 37 : 1 à 28 ; Osée 3 : 4, 5 ; Amos 9 : 14, 15).

Ces passages des Écritures ne peuvent pas se rapporter à son retour de Babylone car elles l'appellent le retour du pays du Nord, tandis que Babylone est à l'est de la Palestine. Les sept temps prédits (360 années x 7) ou le châtiment de 2 520 ans (Lév. 26 : 18, 21, 24, 28) ont duré de 607 avant J-C à 1914 de notre ère. En particulier depuis 1914, il y a eu une activité sans cesse accrue, compte tenu des raisons ci-dessus. Même dans les années 1880-1890, le Sionisme politique commença à influencer un grand nombre de Juifs à retourner au pays et leur retour a progressé rapidement. Des écrits comme celui de Léo PINSKER : « L’Autoémancipation », en 1882, puis celui de Théodore Herzl : « L’État Juif », paru en 1897, eurent une influence capitale sur de nombreux Juifs à l’époque où ils parurent. Des pogromes particulièrement sanglants sévissaient en Russie à la fin des années1870 et en début des années 80. En France spécialement, une véritable vague d’antisémitisme, alimentée par de fausses accusations contre Alfred DREYFUS et sa condamnation honteuse, furent à l’origine de l’ouvrage de HERZL. Ceci pourrait être l’objet d’une étude spéciale. Ce fut aussi à cette époque que parut le fameux article « J’accuse », d’Ėmile ZOLA ; reflet d’une prise de conscience de nombreux hommes politiques français.

Nous considérons, en second lieu, le retour d'Israël à la faveur de l'Éternel:

La cause de sa perte de la faveur de l'Éternel est décrite en Lév. 26 : 14 à 45, Moïse donna une prophétie remarquable des châtiments que Dieu prévit comme tombant sur lui pour les violations de Son Alliance - Osée 3 : 4, 5.

Toutefois, selon les Écritures, sa défaveur ne devait pas durer éternellement (Lév. 26 : 40 à 45 ; Ps. 102 : 13 à 17 ; Ésaïe 40 : 1, 2 ; Ézéch. 16 : 60, 63). En harmonie avec ces prophéties, et le fait que nous vivons à l'époque où l'on doit espérer leur accomplissement total, nous trouvons que le préjugé d'Israël contre Jésus se dissipent ; alors que les Juifs de jadis étaient très hostiles à son égard, à présent, beaucoup d'entre eux Le considèrent comme le plus grand de leurs prophètes. Nous constatons que le Nouveau Testament traduit en hébreu circule parmi les Juifs. Le terme conversion a souvent une connotation équivoque. A ce sujet, nous apprécions beaucoup le terme employé par Le Pr. Pinchas E. LAPIDE dans son ouvrage « Rome et les Juifs » ; dans un sous-titre, à la page 31, il écrit : « JESUS : une REESTIMATION JUIVE » et plus loin ; même si nous ne suivons pas tous ses raisonnements, il cite un passage important : 1 Pierre 3 : 18 « …ayant été mis à mort chair, mais rendu vivant esprit » qui prouve, entre autres, que Jésus ne reviendra jamais sur terre comme homme. Notre propos n’est pas de discuter ici de la nature, ni de la présence du Messie. Nous disons que, si les chrétiens se reconnaissent le droit de voir le Messie comme ils le veulent, ils doivent reconnaître et respecter le même droit aux Juifs. C’est dans cet esprit que nous saluons le travail d’hommes éminents comme les professeurs Joseph KLAUSNER, Martin BUBER, et plus près de nous, André CHOURAQUI, qui ont œuvré à combler un fossé que certains veulent ouvrir à nouveau et élargir avec un antisionisme absurde et dangereux.

Nous refusons une telle attitude, et invitons Juifs et Chrétiens à attendre la réalisation de la promesse divine à travers le prophète Ėsaïe 11 : 9 «… car la terre sera pleine de la connaissance de l’Éternel, comme les eaux couvrent le fond de la mer… en ce jour là ». Et nous sommes dans ce jour-là, puisque Israël est redevenu une nation.

Les glorieux résultats du retour d'Israël à la faveur de l'Éternel sont présentés en Ézéch. 16 : 46 à 63.

Volume 16 p. 375

 

redaction@israelvivra.com

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